Psychothérapie Cognitivo-Comportementale

Qu’est-ce que la psychologie cognitivo-comportementale?

D’abord, le comportementalisme. Ensuite, le cognitivisme

La psychologie cognitive et comportementale est une pratique née au début du XXème siècle. Les principaux représentants de cette époque voulaient avant tout avoir une approche scientifique du bien-être et pouvoir prouver les bienfaits de leur procédé pour l’atteindre. Soucieux de préserver l’aspect scientifique de leur méthode, au début, il y eu surtout le comportementalisme, car ils jugeaient que les comportements étaient visibles, quantifiables et mesurables. Ils évitaient de s’attarder sur les causes intrapsychiques comme l’inconscient puisque, par définition, ils jugeaient ces causes non scientifiques car non vérifiables. Ils souhaitaient une preuve directe et non indirecte des bienfaits de leur pratique. Pour eux, l’origine des difficultés mentales ressenties reposaient principalement sur la théorie de l’apprentissage (conditionnement classique et opérant). Ils ont pu prouver que les troubles psychologique comme la dépression ou l’anxiété pouvaient être induits ou entretenus par notre comportement.

Vers les années 1950, d’autres scientifiques que les comportementalistes se sont alors intéressés aux pensées conscientes de leurs patients : les cognitions. Lors de leurs entretiens avec eux, ils ont constaté que les pensées de leurs patients, ce qu’ils se disaient à eux-mêmes, avaient une forte influence sur leurs émotions et sur leur comportement. Cela a été maintes fois vérifié et on a alors clairement admis que les pensées conscientes influençaient le bien-être des patients. De cette constatation, est né le cognitivisme, une pratique qui vise à renforcer les pensées qui vont soulager le patient et à remettre en question les pensées qui, au contraire, torturent le patient, pour les faire évoluer.

L’intégration des psychothérapies cognitives et comportementales

Dans les années soixante, certains chercheurs se sont dit que le comportementalisme et le cognitivisme étaient complémentaires. Ils ont fusionné les deux pratiques et la psychothérapie cognitivo-comportementale était née.

L’aspect scientifique des TCC

Les grands précurseurs de la TCC (thérapie cognitive et comportementale) ont toujours mis un point d’honneur à ce que leur pratique puisse être validée scientifiquement. Dans cette optique, la psychothérapie cognitivo-comportementale est la forme de Psychothérapie qui a historiquement été la plus étudiée et la plus mesurée par le monde scientifique.

Elle a donc pu démontrer son efficacité réelle au fil du temps dans pratiquement toutes les formes de psychopathologie connues. Particulièrement renommée dans le domaine de l’anxiété et de la dépression, la psychologie cognitive et comportementale se veut être une pratique courte et orientée solutions. Non seulement elle a pu démontrer son efficacité dans le court et moyen terme mais aussi sur le long terme. En effet, les thérapeutes cognitivo-comportementalistes se veulent didactiques et apprennent aux patients comment arriver jusqu’au bien-être durant la psychothérapie et à le maintenir longtemps après la psychothérapie.

La philosophie des psychothérapies cognitives et comportementales

Le psychothérapeute TCC souhaite avant tout trouver une solution afin que le patient se sente mieux le plus vite possible et passe donc moins de temps à comprendre l’origine du problème qu’à essayer de le guérir. On parle d’ailleurs souvent de psychothérapie courte mais néanmoins efficace en comparaison des autres formes de psychothérapie.

Le thérapeute se dit également que si un patient vient en psychothérapie, c’est qu’il a sans doute déjà tout essayé par lui-même mais que ces efforts n’ont pas été récompensés. Parfois, le trouble psychologique s’est même vu aggravé au lieu de s’être amélioré. Dans ce cas, le psychothérapeute va chercher des cercles vicieux aussi bien dans le chef de ses comportements que dans celui de ses cognitions (pensées) en suivant certains principes.

Un premier principe

Même si le patient n’en est pas encore conscient, ses comportements jouent un rôle essentiel dans l’apparition, le maintien et parfois même l’aggravation de ses difficultés psychologiques.

Un second principe

La théorie de l’apprentissage. Les comportement problématiques peuvent être appris et être devenus des habitudes que l’on ne remet même plus en question. Mais s’il ont été appris, ces comportements peuvent également être désappris si on utilise les bonnes techniques.

Un troisième principe

Le chemin le plus court est toujours la ligne droite! C’est pourquoi le diagnostic est très important pour une prise en main rapide et efficace du problème. Le thérapeute voudra avoir une vision exhaustive du problème et recherchera donc les comportements, les pensées et les émotions qui entretiennent le problème, les facteurs dans la situation qui modulent le problème que ce soit en bien ou en mal, les évitements, les ressources du patient etc…

Un quatrième principe

Le thérapeute réévalue constamment l’efficacité du traitement

Un cinquième principe

La méthode est scientifique et structurée. Le thérapeute détermine les objectifs de la thérapie avec son patient et utilise des techniques scientifiquement prouvées pour y arriver.

Suivez ces liens pour retrouver les coordonnées de nos psychologues cognitivo-comportementalistes :

  1. Mahieu Céline
  2. Plichart Michaël

Liens intéressants :

Christophe André parle de la psychologie Cognitive et comportementale

Le rapport de L’INSERM prouvant l’efficacité des thérapies cognitives et comportementales dans la grande majorité des Psychopathologies